Aider la Tunisie pour aider l’Italie et l’Europe
15/02/2016
La Tunisie, le pays méditerranéen à peu de kilomètres de l’Italie, se trouve aujourd’hui en équilibre précaire entre le renforcement du processus démocratique et la déstabilisation avec des conséquences prévisibles et dévastatrices sur migrations et terrorisme. Investir sur la Tunisie et les pays limitrophes est investir sur notre futur de stabilité et de paix. La débâcle de la Tunisie mettrait de fait en danger la sécurité et stabilité même de l’Europe, à partir des pays méditerranéens, et ne sera pas sans frais. Le chemin que les Ong de ‘Link 2007’ proposent est celui de la constitution, dans les plus brefs délais, d’un Fond spécial international formé des contributions de la Commission européenne, des Etats membres, de tous les pays intéressés, des Institutions financières et de développement européenne et internationales, y comprises celles arabes et islamiques, prenant en considération la Tunisie en même temps que les deux pays avoisinants, Lybie et Algérie. A la seule Tunisie serviront du moins 20 milliards d’euros par an pour les cinq années à venir, finalisés aux investissements prioritaires, dans le but de réduire le poids des inégalités gravant sur les régions internes et les périphéries urbaines dégradées, de réduire de façon drastique le chômage et attirer de nouveaux capitaux et investisseurs externes. Il sera décisif de trouver les modalités en vertu desquelles l’efficacité du plan ne puisse point être annulée ou entravée par la lenteur de la bureaucratie et la corruption diffusée. Sans interventions significatives la Tunisie pourrait vivre une autre révolution: peut-être destructive et menaçante pour l’ensemble de l’aire méditerranéenne.